• Lucien Merlet « Biographie de Jean de Montagu », 1852, site gallica bnf.fr
• Gravure de la collection Gaignières

Fils de Gérard de Montagu et de Biette Cassinel, il était marié à Jacqueline de la Grange, fille d’Estienne de la Grange, premier président au Parlement de Paris.

Il reçut, de Ferry Cassinel, évêque d’Auxerre, frère de Biette Cassinel, le châtel, maison forte de Marcoussis à la place duquel il fit édifier l’un des plus beaux châteaux de France, l’église paroissiale dédiée à saint Wandrille et un superbe monastère où il établit des Célestins.

Seigneur et fondateur de la châtellenie de Marcoussis, seigneur d’Arpajon, surintendant des finances et grand maître d’hôtel du roi Charles VI, il est arrêté par ordre du duc de Bourgogne, décapité le 17 octobre 1409 et ses biens confisqués au profit du roi.

Sa femme et ses enfants, alors sans ressources, furent soutenus par les Célestins de Marcoussis en souvenir des bienfaits et trésors que leur fondateur leur avait accordés.

En 1412, il sera réhabilité par un arrêt du Grand Conseil du roi. Son fils, Charles de Montagu, reprendra son office de premier chambellan auprès du dauphin, le duc de Guyenne, et la confiscation des biens et héritages de Jean de Montagu sera déclarée nulle et sans effet.

La plupart de ses biens furent restitués à ses héritiers à mesure que leurs détenteurs moururent. Ce fut le cas de Marcoussis, en 1417, à la mort de Louis de Bavière.